Le choix des espèces plantées 

(Les photos ont été prise l'année suivant les plantations)

 

Les essences choisies sont indigènes, adaptées aux conditions du milieu, capables de rejeter de souche, caducifoliées et à litière de feuilles facilement altérable (favorables à la formation d'un humus biologiquement actif), introduites en peuplements mixtes. Elles présentent également une capacité de résistance aux incendies importante.
 

  L'espèce pionnière colonisatrice, le frêne à fleurs (Fraxinus ornus), se développant rapidement même sur des sols appauvris, et fructifiant tôt par dispersion par le vent, doit assurer très rapidement la protection des autres espèces à développement plus lent. Pour cela, elle doit représenter au moins la moitié  de la plantation. Le frêne à fleurs vit un peu moins d'un siècle, et peu atteindre une quinzaine de mètres.

     L'espèce héliophile intermédiaire choisie, à fruits charnus dispersés par les animaux, est le cormier (Sorbus domestica). De croissance un peu plus lente que le frêne, elle peut atteindre 20 mètres et vivre un ou deux siècles.
 

  L'espèce enfin du stade de maturité et longévité, à croissance plutôt lente  nécessitant un abri latéral, est le chêne blanc ou pubescent (Quercus pubescens). Cette espèce typique de la basse montagne méditerranéenne peut atteindre 25 mètres et vivre plusieurs siècles, et présente la particularité d'être le meilleur chêne truffier.

Quelques espèces accessoires sont ajoutées, comme l'alisier blanc, ou l'érable de Montpellier. Sur les versants nord ou dans les terrains bien alimentés en eau d'autres essences moins rustiques sont employées.